Pour le mois d’août, je souhaitais découvrir un autre pays que l’Islande, mais qui se trouve juste à côté, le Groenland. Terre de glace par excellence, cette gigantesque île est perdue près des pôles et on y trouve surtout des fjords, des glaciers, des montagnes et aussi des ours blancs ou des phoques.
Alors, quand j’ai vu que pour faire un voyage au Groenland, le plus simple était de passer par l’Islande, je me suis pas fait prier pour organiser un séjour dans mon pays favori et dans un autre qui devait être magnifique !
Vous découvrez ici mon carnet de voyage de 7 jours sur le Groenland et l’Islande, entre Reykjavik, Tasiilaq et les îles Vestmann.
Jour 1 : Visite de Reykjavik et de ses musées
Arrivés la veille à minuit à l’aéroport international de Keflavik, nous avons passé la nuit au camping principal de Reykjavik. La nuit a donc été courte, mais pour profiter de notre séjour en Islande, nous nous sommes levés tôt pour découvrir, ou plutôt redécouvrir, la capitale.
La première étape de la journée nous a emmenés vers la boulangerie Braud, l’une des plus réputées et qui propose d’excellentes viennoiseries mélangeant traditions islandaise, scandinave, mais aussi française. Nous avons repris ensuite notre voiture pour nous garer en face du port de Reykjavik, l’occasion de prendre quelques photos, même si le temps n’était pas au rendez-vous.
Nous sommes ensuite allés visiter le très beau musée des baleines. Il nous a permis de découvrir les différents cétacés que l’on trouve dans les eaux islandaises : orques, dauphins, baleines à bosse, rorquals communs ou encore les célèbres baleines bleues. La visite a été très intéressante, mais malheureusement un peu courte, surtout au regard du prix d’entrée.
Nous sommes partis ensuite au Musée national d’Islande. Très intéressant, il permet de découvrir l’Histoire de l’Islande depuis la colonisation jusqu’à nos jours à travers des objets provenant de fouilles, mais aussi des anciens livres ou même des reconstitutions de vieilles fermes.
En sortant du musée, nous en avons profité pour faire un tour à pied dans Reykjavik autour du lac Tjornin. Nous avons même fait un petit détour par la Maison de la Culture, où l’on trouve des expositions d’art contemporain et surtout une splendide collection d’ouvrages anciens dont certains datent de XIIIe siècle. Nous avons continué notre tour autour du lac en revenant vers le musée en passant par l’étonnant cimetière de la ville qui a la particularité d’être couvert d’arbres tortueux.
Nous avons continué la journée en prenant la voiture pour nous rendre à Perlan, sur une colline qui domine la ville. On y trouve une belle exposition sur les volcans, la faune et la flore d’Islande, puis sur les glaciers et, tout en haut, se trouve la vue panoramique sur Reykjavik. Nous sommes descendus vers la mer pour nous rendre sur la plage de Ylströndin Nauthólsvík. On y trouve une piscine d’eau chaude très agréable malgré le froid et il est même possible de se baigner dans une piscine d’eau de mer bien plus froide !
Nous avons fini la journée en quittant la capitale pour emprunter la 431 qui nous a permis d’admirer la nature environnante, puis nous avons pris ensuite la route n°1, puis la 417 pour découvrir la station de ski de Bláfjöll. Nous avons alors traversé des champs de lave recouverts d’une belle mousse, ainsi que des volcans. Nous sommes ensuite retournés au camping de Reykjavik.
Jour 2 : Départ vers le Groenland
Nous avons commencé la journée en nous rendant ensuite à la bonne boulangerie et pâtisserie Sandholt, puis nous sommes allés tout de suite à l’aéroport domestique de Reykjavik. Après notre enregistrement, nous avons embarqué dans le vol Air Iceland en direction de Kulusuk avec un décollage vers 11h00. L’avion était un petit Bombardier à hélices qui nous a emmenés en seulement 2 heures au Groenland. Juste avant l’atterrissage, nous sommes passés au-dessus d’énormes icebergs, une image magique de ce pays de glace !
A l’atterrissage, nous avons découvert une aérogare pas plus grande qu’une maison et avec une piste en terre. Nous avons embarqué quelques minutes plus tard dans un hélicoptère d’Air Greenland qui nous a emmenés alors directement à notre destination, Tasiilaq. Cette ville, la seule de la côte est du Groenland, est la véritable capitale de la région. On y trouve aussi 1 900 habitants sur les 3 000 personnes environ qui peuplent l’ensemble de l’est de cette nation.
Nous avons alors pris nos sacs de randonnée en direction de notre hôtel Angmagssalik. La pente qui y menait était raide, car l’hôtel dominait littéralement cette petite ville colorée du Groenland ! La vue y était alors tout simplement magnifique car on pouvait observer, en un coup d’œil, la ville et le beau fjord avec ses montagnes !
Nous avons profité du reste de la journée pour commencer à découvrir la ville, puis lorsque la nuit tombait, nous sommes remontés à l’hôtel pour y dîner et profiter du reste de la soirée.
Jour 3 : Découverte de Tasiilaq
Alors que la première journée au Groenland nous avait fait profiter du beau temps, nous avons commencé cette seconde journée sous un ciel un peu nuageux. Nous sommes partis de bon matin pour faire une belle marche de 2 heures au-dessus de l’hôtel où se trouvait un beau lac. Malheureusement, les lieux étaient remplis de déchets…
A partir de midi, nous avions rendez-vous avec notre guide pour nous faire visiter Tasiilaq et la vallée aux fleurs qui se trouve juste derrière. Nous avons alors commencé par une petite visite du musée local situé dans l’ancienne église du village. On y trouve des photos, peintures d’inuits, mais aussi et surtout des outils et de l’art et artisanat groenlandais comme des kayaks ou anorak en phoque, des tupilaks (petites statuettes représentant des animaux humanisés), des bijoux ou d’autres objets comme des couteaux. On y comprend alors la difficulté de la vie dans le pays avant l’arrivée des Européens et on y voit l’importance des animaux qui nourrissent, chauffent (la graisse de phoque ou de baleine) ou habillent. En fait, chaque partie de celui-ci était utilisée…
Juste à côté du musée, on trouve une reproduction d’une maison d’hiver. Cette dernière était une grande pièce d’une trentaine de mètres carrés en pierre et tourbe, profondément enterrée pour protéger du froid. Pendant 9 mois, y vivaient 4 à 5 familles, soit 30 personnes ! Seuls les hommes sortaient de temps en temps chasser !
Nous avons continué la visite de Tasiilaaq en passant devant la nouvelle église luthérienne, pour monter au sommet juste au-dessus, ce qui nous a permis de dominer l’ensemble de la ville. Nous avons parcouru ensuite la ville en passant devant plusieurs traîneaux exposés et qui servent l’hiver.
En sortant petit à petit de Tasiilaq, nous avons croisé de plus en plus de chiens de traîneaux du Groenland. Très beaux, ils sont considérés comme des animaux de bâts et non de compagnie. L’été, ils restent attachés ou dans des parcs fermés à la sortie des villes, et l’hiver ils sont couramment utilisés pour la pêche, chasse ou le tourisme.
En nous engageant dans la vallée aux fleurs, nous avons traversé le cimetière de la ville, extrêmement fleuri, puis nous sommes arrivés dans une jolie vallée dans laquelle coulait une rivière. Le fond de la vallée était tapissé de belles prairies avec de belles fleurs. Notre guide s’est alors arrêté pour nous les présenter et nous en faire manger certaines ! Lors de cette belle balade, nous avons dû par contre subir les assauts répétés des petits moucherons, une casquette anti-moustique était alors très utile.
Nous sommes arrivés ensuite à plusieurs petits lacs et une belle cascade, puis nous avons continué notre chemin pour longer le fjord, puis arriver de l’autre côté de la petite ville. Nous sommes passés alors devant le supermarché, puis le groupe scolaire. Ensuite, le guide nous a laissés tout seuls et nous sommes remontés alors vers notre hôtel.
Cependant la journée n’était pas finie, nous sommes remontés manger à notre hôtel, puis vers 19h00 nous avions rendez-vous avec notre guide pour faire un tour en kayak de mer dans le fjord. La balade a duré alors 2 heures et nous a permis de découvrir le petit fjord de Tasiilaaq de l’autre côté, de croiser deux petits icebergs et de profiter de la solitude, le tout alors que le jour partait petit à petit…
Jour 4 : Croisière en bateau de Tiniteqilaaq
Pour la troisième journée sur place au Groenland, nous avions un programme bien chargé : faire un tour en bateau de plus de 8 heures entre 9h et 17h. Sous un grand soleil, mais une belle fraîcheur, nous sommes partis du port de Tasiilaq dans un petit bateau de pêcheur.
La petite croisière nous a fait prendre l’est, légèrement vers le nord en direction du fjord d’Ammassalik. Assez rapidement, nous avons fait une première étape sur une petite île qui a servi, jusqu’au début du XXe siècle, de camp d’hiver pour les habitants locaux. Aujourd’hui, l’île est quasiment déserte, mais on aperçoit encore l’emplacement de l’ancienne maison d’hiver.
Nous avons alors repris le bateau pour prendre le détroit d’Ikaasatsivaq qui sépare l’île d’Ammassalik du reste du Groenland. Très étroit (entre 1 et 2 km de large) pour une longueur de 25 km environ, ce détroit fjord est entouré de montagnes escarpées culminant à 1000 m côté sud et 1200 m côté nord. Après avoir passé un coude, nous sommes arrivés devant un petit village de pêcheurs, Tineteqilaaq.
Avec ses 80 habitants, Tineteqilaaq est parsemé de petites maisons colorées et il donne sur le splendide fjord de Sermilik ! Ce dernier est littéralement rempli d’icebergs de toutes les tailles, les plus gros atteignant parfois le kilomètre de long pour 400 m de hauteur totale ! Chaque jour, il passerait dans les icebergs de ce fjord assez d’eau douce gelée pour abreuver New-York pendant toute une année ! En fait le Sermilik est l’un des plus grands exutoires d’icebergs du Groenland.
Après un déjeuner pique-nique au bord du fjord, nous sommes partis faire un tour et sommes montés au-dessus de la colline qui domine le village. De là-haut, la vue est sublime ! Tout d’un coup, un puissant bruit s’est fait entendre en provenance de l’eau et j’ai aperçu alors une baleine à bosse qui passait tout près du rivage. Magique et magnifique, ce cétacé expulsait de l’eau par son évent, puis, au bout de 5 minutes il a disparu sous les sombres du fjord.
Nous avons ensuite repris le bateau, en partant par le Sermilik fjord. Nous avons alors navigué entre les blocs de glace et l’expérience a été, là aussi, unique. Alors que nous nous apprêtions à sortir du fjord, nous avons retrouvé la baleine juste devant nous qui, après avoir respiré une dernière fois, a plongé dans l’océan pour partir pêcher. Après ces deux belles rencontres, nous sommes repartis vers Tasiilaaq et arrivés sur place vers 16h.
Jour 5 : croisière vers le Knut Glacier
Pour notre avant-dernier jour au Groenland, nous avions encore un programme bien chargé. Nous sommes donc partis donc de bon matin avec nos valises, car nous quittions Tasiilaaq. Nous sommes donc descendus au port en voiture avec, pour objectif de la journée, une croisière que devait nous mener au glacier de Knut Radmunssen, une immense langue glaciaire qui se jette littéralement dans un fjord.
Embarquant dans un bateau, un peu plus grand que celui la veille, nous étions de nouveau avec seulement quelques autres voyageurs et notre guide. Le bateau a alors quitté la petite ville pour prendre la direction du nord-est.
Nous avons alors traversé de nombreux fjords aux montagnes majestueuses et enneigées et, au bout de quelques heures, nous sommes arrivés dans un magnifique site naturel qui a la particularité d’accueillir une ancienne base militaire américaine. L’effet est étrange, car au milieu d’une nature sauvage, entre montagnes, fjord, lacs et glaciers, se trouvent des dizaines de milliers de barils de pétrole, ainsi que des anciens bâtiments et carcasses de véhicules.
Pendant la Seconde guerre mondiale, lors de l’entrée en guerre des Etats-Unis, ces derniers ont cherché un moyen de faire passer leurs avions en Angleterre, en vue d’opérations sur le continent européen. Ils ont donc ouvert plusieurs bases au Groenland pour qu’elles servent de stations-services géantes. La base, située au milieu d’un fjord, était alors bien protégée et les avions pouvaient atterrir en toute sécurité. A la fin de la guerre, les Américains ne se sont pas embêtés et ont laissé aux Groenlandais la base telle quelle, avec ses milliers de barils, ainsi que quelques véhicules. Ces derniers en ont profité alors pour récupérer ce qui pouvait l’être.
Près de 80 ans plus tard, cela offre un contraste saisissant, à la fois intriguant et triste. On y admire les restes d’une vie humaine, comme si l’homme avait subitement disparu, mais on ne peut s’empêcher de penser à l’impact écologique de ce pétrole et de ce fer qui rouille dans un environnement aussi fragile que celui du Groenland.
Après avoir marché pendant plus d’une heure dans la base et découvert ses environs, nous sommes repartis naviguer vers le glacier Sermiligaaq. Il a suffi de quelques dizaines de minutes pour arriver dans le fjord qui y mène. Celui-ci est aussi rempli d’icebergs, mais ceux-ci sont bien plus petits que ceux du Fjord de Sermilik. On admire alors l’immense front glaciaire, large d’environ 2 km qui se jette dans l’eau salée. Des deux côtés, la langue est entourée d’hautes montagnes de 1000 à 1500 mètres.
Le bateau s’est alors arrêté à proximité du glacier, pour une pause bien méritée où nous en avons profité pour manger et marcher un peu avec ce panorama époustouflant ! Puis, après plus d’une heure de pause, nous avons repris le bateau et en avons profité pour approcher à quelques centaines de mètres du front glaciaire, mais pas trop près car si un gros bout de glace se détachait, d’énormes vagues pouvaient se former. Nous avons alors pu entendre le glacier gronder, c’était tout simplement le bruit de la glace qui se fendait et qui, petit à petit, se disloquait pour former de futurs icebergs.
Malheureusement la journée avançant, nous devions rentrer au plus vite. Nous avons alors navigué entre les fjords pour nous rendre à Kulusuk, notre dernière étape au Groenland. Nous y sommes arrivés après plus d’une heure et demie de bateau et nous avons été déposés au petit port, juste à côté de notre hôtel. La journée n’étant pas finie, nous avons choisi de partir faire un petit tour au village de Kulusuk, pour y découvrir un charmant ensemble de maisons colorées au bord de l’eau et face aux montagnes groenlandaises.
Jour 6 : Kulusuk et le retour en Islande
Dernier jour, et plus particulièrement dernière matinée, au Groenland, nous nous sommes levés tôt pour profiter de la journée, malheureusement nuageuse. Nous sommes retournés à Kulusuk avec l’espoir que le petit musée soit ouvert, ce qui n’était malheureusement pas le cas, puis, comme il nous restait quelques heures avant l’avion, nous sommes partis marcher vers le sud de l’île. Nous sommes passés alors près de petites montagnes bien enneigées, alors que nous étions seulement à 200 ou 300 mètres d’altitude.
Nous sommes rentrés ensuite à l’hôtel pour reprendre nos valises, direction l’aéroport, distant de seulement quelques centaines de mètres. Nous avons alors embarqué à nouveau dans notre avion à hélices en direction de Reykjavik en gardant un fabuleux souvenir du Groenland. Une terre magnifique, mais malheureusement terriblement menacée par le réchauffement climatique…
2 heures plus tard, nous sommes arrivés à Reykjavik, où nous avons alors retrouvé rapidement notre voiture. Notre trajet allait maintenant nous amener vers les îles des Vestman, et plus précisément celle d’Heimaey, mais avant il fallait un peu rouler pour prendre le ferry.
Après avoir emprunté la route 1 pendant quelques heures, nous sommes arrivés alors à Landeyjahöfn pour prendre le ferry. L’embarquement a été rapide, tout comme la traversée, et seulement 40 minutes plus tard nous arrivions dans le port d’Heimaey. Il était tard, alors nous nous sommes dépêchés de trouver le camping pour planter notre tente !
Jour 7 : Heimaey
Après une nuit agitée, venteuse et pluvieuse, nous nous sommes réveillés dans un magnifique cadre, celui d’Herjolsdalur. Le camping se trouve en effet dans un cirque entouré de falaises, juste à côté de la mer. A seulement quelques centaines de mètres, se trouvent la côte et des milliers de nids de macareux moines ! Malgré la météo pluvieuse, nous n’avons pu nous empêcher de les admirer et les prendre en photo.
Nous avons continué ensuite la visite de la plus grande et seule île habitée des Vestmann en longeant la côte ouest pour arriver à Storhofdi, une petite presqu’île montagneuse à l’extrême sud de l’île. De là, on a aperçu, entre les nuages, d’autres îles de l’archipel, dont Surtsey, une île sortie des flots en 1963 grâce à une éruption volcanique.
Nous sommes remontés au nord vers les volcans de l’île, deux cônes, qui ont marqué de leurs empreintes l’île et ses habitants. En effet, en 1973, alors que l’île n’avait pas connu d’éruption depuis 6000 ans, une faille longue de 1,8 km s’est ouverte au sud-est de la ville à partir du 23 janvier. Un cône s’est alors créée, celui de l’Eldfell, et la lave est sortie en abondance pendant plusieurs semaines. La population de plus de 5 000 habitants a été évacuée et la ville a commencé à être menacée, tout comme le bord. La lave avancait inexorablement et menaçait de fermer l’anse naturelle du bord. Les Islandais ont alors tenté de la ralentir en projetant, grâce à des bateaux pompes, d’énormes quantités d’eau de mer. Ils ont réussi de peu à arrêter la coulée de lave, ce qui a permis à l’île de survivre économiquement.
Nous sommes alors partis escalader le volcan Eldfell qui surplombe le champ de lave de 1973 et la ville, et fait face au cône volcanique de l’Helgafell. L’ascension a été assez compliquée, mais la vue vaut largement l’effort, et ce malgré les conditions météos toujours humides et venteuses.
Nous sommes partis ensuite découvrir le musée qui retrace les événements de 1973 et qui permet de découvrir certaines maisons recouvertes par la lave. Cette exposition est très intéressante. Notre balade nous a fait découvrir ensuite le champ de lave, avec le joli jardin de Gaujulundur. Puis, lorsque l’on approche de la ville on peut découvrir sur la coulée de lave, l’emplacement d’anciennes maisons qui se trouvent 15 mètres plus bas.
Nous avons fini notre découverte de l’île par la visite de la ville d’Heimaey. On y trouve notamment, près du port, une belle petite chapelle qui a miraculeusement été préservée de la lave, une vieille maison islandaise abritant avec un petit musée, ainsi que le fort et un ancien réservoir d’eau éventré par la lave. Dans la ville en elle-même, nous avons visité le petit musée d’histoire naturelle un peu vieillot mais qui permet de voir un petit macareux vivant, mais malheureusement amputé d’une patte.
Nous avons alors terminé notre voyage à Heimaey en reprenant le ferry. L’objectif était de se rendre directement vers Keflavik pour y dormir et, le lendemain, reprendre l’avion direction la France.