Après presque deux ans sans avoir foulé la Terre de Glace et de Feu, nous n’avions qu’une hâte, c’était de retourner tout simplement dans ce magnifique pays. Alors que notre première expérience islandaise nous avait permis de découvrir la quasi totalité du pays en 15 jours (découvrez le carnet de voyage de ce road trip de 15 jours !), nous avons décidé cette année de prendre plus notre temps pour découvrir en détail certaines des régions qui nous avaient marqués par leur beauté, ce que vous allez voir dans ce carnet de voyage. Nous avons donc loué un gros 4×4 et pris une tente pour partir pendant une semaine découvrir le Landmannalaugar, le Laki, la côte en Sud autour du village de Vik ou encore Thorsmork.
La préparation du voyage
Cette fois-ci, nous avions décidé de partir véritablement à l’aventure. Fini le camping-car qui ne peut pas aller sur les routes F et aussi trop cher, nous avions donc décidé de prendre tout simplement une tente ! Bien sûr, camper en Islande (plus d’infos sur cette page) n’est pas la même chose que lorsque l’on en fait en France, le froid (même en été les nuits dépassent rarement les 5 à 10°C, et les journées 15°C dans les plaines), la pluie et le vent ne sont pas vos alliés ! Alors, il faut bien s’équiper en prenant avec un tente qui résiste un minimum au vent (nous avons choisi une version Fresh & Black de Queshua pour qu’il fasse nuit même sous le soleil de minuit), des duvets 10°C minimum (0-5°C doit être plus confortable), un matelas, de la vaisselles de camping, des vêtements pour toute saison, un équipement de randonnée (bâtons, gourdes, sac à dos), nos différents appareils photos et un drone, ainsi que des cartes, un road book sur notre parcours, etc.
Pour nous transporter, nous avons préféré opter pour un gros 4×4, un Land Cruiser de Toyota qui est beaucoup plus confortable, sécurisant et qui passe bien mieux les obstacles que le Dacia Duster du premier voyage. La location du 4×4 s’est aussi faite à l’aéroport de Keflavik, ce qui est très pratique.
Jour 1 : l’arrivée, Haifoss et la région du Landmannalaugar
Comme souvent lorsque l’on prend un vol vers l’Islande, vous risquez d’arriver tard. C’est ce qui nous est arrivé car nous avons pris un vol Transavia qui est arrivé à Keflavik à 0h20. Après la réception des valises, nous avons pris directement notre 4×4 et nous nous sommes rendus vers le camping de Hafnarfjörður (dans la banlieue sud de Reykjavik) pour y passer notre première nuit sous un ciel encore bien lumineux car nous étions fin juin. Le vent et le froid étant de la partie, la nuit n’a pas été de tout repos.
Pourtant, nous nous sommes levés de bonne heure pour profiter au maximum de l’Islande, mais malheureusement pour nous le plafond était un peu bouché et le vent assez fort. Nous sommes partis alors directement vers l’est par la route 1 et juste après Selfoss nous avons pris la route 30 et la route 32. La première étape de la journée a été Háifoss. Mais, pour s’y rendre, il faut quitter la route principale pour emprunter en direction de la chute d’eau la piste F332. Même s’il n’est pas difficile, il est largement préférable de s’y rendre en tout-terrain. Au bout de 4 km, nous avons aperçu la sublime chute d’Haifoss où l’eau tombe de plus de 100 mètres en deux endroits distincts. Magnifique et impressionnant !
Quelques minutes plus tard, nous avons repris la voiture en empruntant la F327 pour nous rendre vers la sublime ravine de Gjain. Nous nous sommes garés juste à côté, et il suffit de descendre quelques minutes pour découvrir ce paysage composé de rivières, cascades, petites falaises et orgues basaltiques, le tout dans un endroit verdoyant. Quelques kilomètres plus loin, nous avons découvert la reconstitution de la Ferme de Stöng. Cette dernière permet de voir comment vivaient les habitants pendant le Moyen-Age dans une ferme en tourbe et toit d’herbe, avec différents instruments, etc.
L’après-midi commençait, et nous nous sommes dirigés alors vers les hautes terres via la route 32, puis la route 26. Cette dernière, qui franchit des champs de cendre volcanique, déposée par l’Hekla tout proche, se transforme petit à petit en piste. Il faut ensuite prendre la F228 direction les Veiðivötn. Après plusieurs kilomètres perdus dans la cendre, nous avons passé quelques cols, puis deux beaux gués pour arriver dans cette magnifique région composée d’une multitude de lacs. Le bleu profond de l’eau contraste avec le vert de l’herbe et le noir de la cendre.
La piste étant un cul de sac, nous avons dû faire demi-tour pour rejoindre le camping du Landmannalaugar. Nous sommes repassés juste par le centre Hrauneyjar pour faire le plein d’essence, car après il n’y a plus de station pendant plus de cent kilomètres. Nous avons emprunté alors la F208 qui, au début, est assez facile lorsqu’elle passe entre les deux grands lacs et le désert de cendre noire, puis des cratères volcaniques se trouvent près de la route et notamment la sublime maar de Ljótipollur. Ce cratère aux parois rougeoyantes impressionnantes plonge directement dans l’eau bleu sombre du lac.
Il restait ensuite seulement quelques kilomètres pour rejoindre le camp du Landmannalaugar dans des paysages sublimes et sous un soleil qui se dégageait. Il était temps d’installer la tente, de manger et de rester éblouis par les couleurs des montagnes alentour !
Jour 2 et 3 : randonnées dans le Landmannalaugar et route F208
De réveil de bon matin, nous sommes partis sous un grand soleil pour une journée de randonnée avec, comme premier objectif, le Bláhnúkur. Cette montagne d’un bleu noir qui domine le refuge est superbe, mais surtout le panorama que l’on voit de là-haut vaut largement le coup ! Cependant, la montée au sommet est bien raide, mais assez courte. Vous allez ensuite redescendre avec une superbe vue sur les montagnes colorées et enneigées du Torfajökull. La marche traverse alors quelques zones enneigées pour arriver dans l’étonnante coulée de lave de Laugaharaun aux rochers aux formes étranges et chaotiques recouverts de lichens d’un beau vert. Pour finir, la balade se finit au bout de 2h30 à 3h00 par la traversée de la belle gorge de Graenagil.
Après une pause au refuge du Landmannalaugar, puis une petite baignade dans la source d’eau chaude d’à côté, nous sommes repartis pour une randonnée dans le Landmannalaugar vers Vondugil et la belle vallée juste en-dessous. Il faut d’abord traverser la coulée de Laugaharaun et on débouche d’un coup sur une grande et large vallée traversée par une multitude de cours d’eau. Notre objectif était de se rendre vers Suðurnámur, mais malheureusement le temps s’est couvert rapidement et la pluie commençait à tomber alors que nous n’avions pas les affaires pour nous protéger. Nous sommes rentrés donc rapidement au refuge. Après une journée de marche, nous sommes partis nous coucher, car le lendemain nous repartions pour une longue marche…
Nous avons décidé, effectivement, de partir faire la randonnée du Skalli, une boucle de 15 km avec plusieurs centaines de mètres de dénivelé. Nous avons donc commencé par traverser la coulée de Laugaharaun pour atteindre assez rapidement les fumerolles du Brennisteinsalda. Cette montagne rouge est tout simplement magnifique et c’est d’elle que descend la lave de la coulée de Laugaharaun. Nous avons continué alors notre marche par une montée assez raide qui nous a emmenés vers les crêtes de montagne, nous avons emprunté alors le trajet du célèbre trek de Laugavegur. Cependant, ce n’était pas notre objectif de la journée et, malgré la pluie qui arrivait, nous avons tourné alors à gauche pour prendre la direction du Skalli.
La neige est devenue alors omniprésente et malheureusement pour nous le mauvais temps, en plus d’être désagréable, nous empêchait de voir les paysages colorés qui nous entouraient. Cela faisait déjà quasiment 2 heures que nous marchions quand nous avons atteint le pied du Skalli. Le chemin pour gravir est alors très raide et enneigé, mais l’effort est largement récompensé par la vue sur le canyon d’une grande rivière et aussi sur la calotte de Torfajökull. Sublime. Mais comme la brume arrive, nous nous sommes dépêchés de redescendre pour éviter de nous faire piéger…
Au fil des mètres, le beau temps a fait son apparition et, alors que nous contournions une montagne par les flancs, nous sommes arrivés alors à une impasse. Le chemin, marqué par de rares bâtons, arrive sur une grande zone enneigée très fortement pentue. Nous avons commencé à la traverser, mais sans voir de véritable direction, de plus nous avons glissé plusieurs fois. Nous avons décidé alors de contourner l’obstacle en descendant par un autre chemin. Mal nous en a pris, car nous avons dû alors remonter par un des flancs très raides, dangereux (car la terre était friable et glissante) et nous avons perdu 1h30 pour retrouver le chemin. Rassurés, nous avons repris notre route en découvrant à chaque virage et montée de nouveaux points de vue spectaculaires ! La descente nous a ramenés alors doucement vers le camp de base. Cette randonnée assez dure et parfois dangereuse dure pas moins de 6 à 7 heures, mais elle en vaut en tout cas largement le coup ! Nous sommes partis le soir en reprenant le 4×4 pour aller vers le camping Hólaskjól, mais avant cela nous avons emprunté la F208 qui nous a permis d’admirer de très beaux paysages.
Jour 4 : le Laki
Réveillés de bon matin par le bruit de la rivière qui coulait à côté, nous nous sommes habillés rapidement pour partir vers le Laki. Nous avons pris donc la route sur la F208 en direction du sud-est pour rejoindre la route 1, et la quitter pour prendre la 206 qui passe devant le magnifique canyon de Fjaðrárgljúfur pour emprunter directement la piste F206 qui mène au Laki.
Nous avions alors devant pas moins de 40 kilomètres de chemin défoncés et avec 5 passages de gués. La route traverse alors de belles prairies verdoyantes et l’on passe alors devant la belle cascade de Fagrifoss. Ensuite, le paysage a changé car nous sommes entrés dans des déserts de cendre où le noir et le gris dominent largement.
Enfin, nous avons aperçu un panneau qui nous indiquait l’entrée dans le parc national du Vatnajökull et, devant nous, un alignement de plus d’une centaine de volcans sur 25 km qui porte le nom de Lakagígar. Tout autour de cette faille volcanique, on trouve les coulées de lave qui aujourd’hui sont recouvertes d’un beau lichen.
Le paysage était alors étonnant, car nous découvrions des petites bouches éruptives, puis des cratères beaucoup plus grands. Nous arrivions alors directement au pied du sommet de la chaîne, le Laki. Ce cratère volcanique de 818 mètres permet d’avoir un magnifique panorama du nord au sud et de l’ouest à l’est lorsque l’on grimpe en haut, mais il faut par contre marcher pendant plus d’une heure. Juste en-dessous du Laki, il est aussi possible de découvrir l’intérieur d’un cratère, ce qui est vraiment très impressionnant !
Nous avons reprenis ensuite notre Land Cruiser pour continuer notre balade sur la boucle du Laki (F207) et nous sommes passés alors devant Lambavatn. Puis, nous nous sommes dirigés ensuite vers la maar de Tjarnargigur. A l’intérieur d’un cratère volcanique, on trouve alors un beau lac bleu vert. Tout autour, on découvre les champs de mousse, qui démarquent l’ancienne coulée de lave du Laki qui s’est formée entre 1783 et 1784.
Nous sommes rentrés ensuite doucement vers notre camping de Hólaskjól. En nous baladant dans ce dernier, nous avons découvert une cascade assez impressionnante qui traverse des falaises en orgues basaltiques…
Jour 5 : Eldgjá, Langisjor et Vik
Après une nuit bien fraîche, nous avons été réveillés par quelques moutons qui paissaient devant notre tente et bêlaient un peu. Puis, il était temps de partir vers la superbe faille de l’Eldgja. Au Xe siècle de notre ère, une faille s’est ouverte sur plus de 40 km et elle a laissé sortir du centre de la terre plus de 18 km3 de lave, ce qui en a fait la plus grosse éruption de lave des temps historiques.
Aujourd’hui, l’Eldgja a la forme d’une gorge aux falaises rougeoyantes dans laquelle coule une rivière. Nous sommes partis marcher pendant quelques kilomètres pour atteindre la belle cascade de Ófærufoss, qui tombe dans un puissant raffut dans la faille éruptive.
Nous sommes repartis alors pour la vallée du Langisjór. Malheureusement, la piste était fermée mais, après un petit détour d’une heure, nous sommes revenus devant le début de la piste qui venait juste d’ouvrir ! Nous sommes partis alors découvrir cette sublime vallée rectiligne qui traverse des déserts de cendre et qui, au bout, nous a permis de découvrir un véritable spectacle !
On découvre alors un lac de plus de 10 kilomètres de long entouré de montagnes aux couleurs multiples et, au fond, l’impressionnant calotte glaciaire du Vatnajökull. Quasi seuls, avec seulement 4 autres Français, nous avons admiré la nature à l’état brut que nous propose ce pays. Malheureusement, la route était fermée par la neige encore présente et nous n’avons pas pu aller plus loin !
Nous avons alors fait demi-tour et il était temps pour nous de quitter les Hautes Terres. Tristes, mais les yeux émerveillés de ces magnifiques paysages, nous avons gardé des souvenirs impérissables de cette région…
La F208 arrivant sur la route 1, nous avons pris la direction de Vik I Myrdal en traversant l’Eldhraun, puis Mýrdalssandur qui a pris ses couleurs violettes grâce aux champs de lupins d’Alaska qui poussent partout ! Le retour sur la route 1 nous a fait retourner malheureusement au milieu de la foule de touristes.
Nous sommes passés alors par Vik pour nous rendre directement à Reynisfjara, la célèbre plage de sable noir où se trouvent les orgues basaltiques de Reynisfjall et les pitons volcaniques de Reynisdrangar. Cette belle image de carte postale est aujourd’hui l’une des grandes attractions touristiques du pays, et donc vous ne serez malheureusement pas seul sur cette plage, mais bon le voyage en vaut largement la chandelle pour la beauté des paysages.
Nous sommes retournés dans Vik pour manger au restaurant local, puis nous nous sommes dirigés vers le camping de Þakgil dans une vallée perdue et somptueuse à 20 km du village.
Jour 6 : Vik, la côte sud et Thórsmörk
Objectif de cette journée : découvrir le fameux macareux moine, l’oiseau emblématique d’Islande. La saison était bonne et la côte sud est connue pour accueillir quelques lieux de nidification. Nous sommes partis alors faire une randonnée à Reynisfjall, mais, malheureusement pour nous, nous n’avons pas vu une seule plume de macareux. En fait, il est indiqué qu’il est préférable de venir les admirer le matin vers 7h00 ou le soir entre 21h00 et 22h00, l’horaire n’était sans doute pas le bon !
Nous avons continué notre journée en passant par Dyrhólaey et sa magnifique arche volcanique qui domine le flot de l’Atlantique. Là-aussi, nous n’avons pas aperçu l’aile d’un macareux.
Nous avons roulé vers l’ouest pour atteindre notre prochaine destination, Skogar musueum. Ce musée permet de découvrir la vie des Islandais depuis plusieurs siècles grâce à plusieurs expositions : le musée des transports et des communications (du transport à cheval, jusqu’aux voitures, camions et téléphones), le musée extérieur (avec des habitations traditionnelles islandaises) et le musée intérieur qui permet de découvrir des objets en rapport avec la pêche, l’agriculture ou l’artisanat.
Nous sommes repartis ensuite vers l’ouest en direction de la piscine naturelle de Seljavallalaug, qui se situe juste en-dessous de l’Eyjafjallojökull. L’eau qui sort de la terre est alors bouillante et elle est captée par l’homme qui l’a amenée dans une piscine en béton d’une dizaine de mètres de long. Chaude (entre 30 et 35°C), elle est agréable, mais pleine d’algues et le site est un peu vieux.
Notre chemin nous a menés ensuite vers Seljalandsfoss, et plus particulièrement la petite cascade d’à côté qui plonge dans une grotte, Gljúfrabúi. On peut l’admirer par-dessus, mais le chemin est alors très raide, ou depuis la grotte, mais alors la douche est violente. En tout cas, il s’agit d’une très belle attraction et il est bête de s’arrêter à Seljalandsfoss et de ne pas faire quelques centaines de mètres en plus pour voir Gljúfrabúi.
Malheureusement pour nous, le temps commençait fortement à se couvrir quand nous avons décidé de partir dans la vallée de Þórsmörk. Pour y pénétrer, il faut absolument un 4×4, car la piste F249 est en très mauvais état, et surtout de nombreux passages de gués vous attendent.
Cependant, l’effort est largement récompensé par la beauté sauvage des paysages qu’offre cette vallée. En longeant la face nord de l’Eyjafjallojökull, on découvre plusieurs glaciers dont le Gígjökull, qui arrive jusque dans la plaine, même si l’éruption du volcan en 2010 l’a fait reculer de plusieurs centaines de mètres… Nous avons continué ensuite en direction du bout de la vallée, mais le temps n’était décidément pas avec nous.
Le soir approchant, nous avons décidé de dormir au camping de Volcano Huts. Cependant, pour y arriver, il faut traverser la puissante rivière glaciaire Krossá. Nous sommes arrivés alors devant le gué, mais nous ne voyions pas les traces de l’autre côté de la rive. Nous avons décidé d’y aller et, alors que l’avant de la voiture passait le gros du courant, l’arrière s’est fait emporter. Le Land Cruiser s’est alors immobilisé au milieu du gué avec de l’eau jusqu’à la vitre passager et le capot avant dans le sens du courant. J’ai fait vite une marche arrière pour nous mettre dans le sens du courant, puis le tout-terrain s’est fait prendre par le courant pour arriver de l’autre côté de la rive. Nous étions sauvés, mais un peu paniqués ! Le temps de reprendre nos esprits, il nous restait seulement quelques mètres pour arriver au camping.
Jour 7 : Thórsmörk, le cercle d’or et le départ
Malheureusement pour nous, il s’agissait déjà de la septième et dernière véritable journée en Islande. La météo n’était toujours pas au rendez-vous, mais nous avons décidé d’en profiter au maximum en commençant par une petite randonnée au sommet du Valahnúkur.
Au programme, nous avions pas moins de 250 mètres de dénivelé jusqu’au sommet, mais la vue en vaut largement le coup, permettant d’avoir un panorama à 360° sur Þórsmörk et les alentours. Nous entr’apercevions les glaciers de Mýrdalsjökull et de l’Eyjafjallojökull, mais pas la calotte.
Après la descente, nous avons repris la voiture et il a fallu reprendre le gué qui avait failli nous perdre la veille. Un peu stressés par le passage, nous avons compris, en regardant un bus le traverser, qu’il faut se laisser porter par le courant pour passer. Nous avons fait alors comme cela et… nous sommes passés sans problème. Fortement rassurés, nous avons longé alors la Krossá vers l’est et le bout de la vallée.
Malheureusement pour nous, la piste est devenue trop défoncée, même pour notre 4×4. En effet, le chemin nous emmenait dans le lit de la rivière, et les rochers et cailloux nous empêchaient de passer. Nous avons préféré faire demi-tour pour quitter Thorsmork.
Le temps était gris et il commençait même à pleuvoir, parfois par fortes averses. De retour sur la route 1, nous nous sommes dirigés vers Hella où nous avons mangé notre déjeuner. Puis, nous avons quitté la route pour nous diriger vers le Cercle d’or.
Nous avons découvert alors le cratère volcanique de Kerið avec sa belle couleur volcanique et son beau lac en-dessous. Nous sommes remontés ensuite vers le nord, ce qui nous a permis de découvrir une partie du Cercle d’Or jusqu’à Laugarvatn, un petit village lacustre connu pour ses spas et bains d’eau chaude.
Avant de rentrer vers Keflavik, nous avons fait un détour par la F337, une route qui monte dans les Hautes Terres depuis Laugarvatn ! On y découvre des montagnes enneigées et des déserts noirs. Cependant, la jauge d’essence étant vide, nous devions faire demi-tour pour passer par une station.
Il était alors temps pour nous de repartir vers Keflavik et nous avons décidé donc de passer par Thingvellir en prenant la 36 et la route 360 pour faire le tour de Þingvallavatn. Quelques minutes plus tard, nous sommes arrivé à Hveragerði pour manger dans un restaurant qui cuit les aliments grâce à la géothermie dans le restaurant Kjöt og kúnst. C’est un peu cher, mais délicieux, et il propose en plus de très bons pains maison que l’on peut emporter.
Nous avons repris alors la voiture pour nos derniers kilomètres en Islande, nous admirions pour une dernière fois les volcans et montagnes d’Islande, puis la route est arrivée vers Keflavik où il était temps de rendre la voiture.
Nous avons passé ensuite une dernière nuit à Keflavik avant de reprendre l’avion entre Keflavik et Paris… Nous restons émerveillés une nouvelle fois par ce pays, ces paysages magnifiques et sa nature sauvage, avec une idée en tête, revenir le plus rapidement possible dans cette île !