Les fjords oubliés de l’Islande

Mjóifjörður

Quand on pense à l’Islande, ce sont souvent les paysages lunaires, les geysers spectaculaires ou encore le célèbre lagon bleu qui nous viennent en tête. Mais bien loin des circuits touristiques classiques, il existe des fjords isolés, presque oubliés, où la nature règne encore en maître. Ces coins secrets, nichés entre montagnes abruptes et mers calmes, racontent une autre histoire de l’île : plus sauvage, plus intime… et pourtant méconnue.

Où se cachent ces fjords méconnus ?

Même si certaines régions sont connues pour leurs grands fjords, comme les fjords de l’Ouest (Vestfirðir) ou encore les Fjords de l’Est, il s’agit souvent de zone peu touristique, où alors seulement de passage dans les cas des fjords situés sur la Route circulaire 1 dans le nord ou l’est de l’île.

Cependant, il existe des recoins encore plus discrets, notamment dans le Nord-Est de l’île, là où les routes deviennent chemins de gravier et où la nature reprend doucement ses droits. Parmi ces fjords, certains n’ont même pas de villages à proximité ! D’autres abritent encore quelques fermes isolées, tenues par des familles qui vivent en harmonie avec l’environnement, loin de toute agitation.

Quelques fjords à découvrir loin de la foule

Alors si vous souhaitez découvrir des fjords loin de ceux plus connues comme celui d’Eyjafjörður (au niveau d’Akureyri), de Siglufjörður (dans l’extrême nord et avec le village du même nom) ou de Seyðisfjörður (dans l’est de l’île), qui ne sont déjà pas impacter par un tourisme de masse, alors il faut se rendre dans certaines régions comme les Westfjords, ou certaines zones de l’est de l’île.

Borgarfjörður Eystri

Situé dans le Nord-Est de l’Islande, ce fjord coloré est un véritable paradis pour les randonneurs. Les montagnes alentours prennent des teintes rouges, jaunes et vertes, presque irréelles. 

Le petit village d’à peine 100 habitants est connu pour sa tranquillité et son ambiance chaleureuse. En été, c’est aussi l’un des meilleurs endroits du pays pour observer les macareux, ces petits oiseaux marins au bec coloré.

Mjóifjörður

Mjóifjörður signifie littéralement « le fjord étroit », et son nom lui va parfaitement. Ce lieu secret est caché entre de hautes montagnes, et on y accède uniquement par une piste ouverte en été.

Le fjord ne compte qu’une poignée de maisons, une ancienne école reconvertie en auberge, et une petite église en bois. La cascade Klifbrekkufossar, avec ses nombreuses chutes successives, est un incontournable du coin.

épave Mjoifjordur

Hvalfjörður

À seulement une heure de route de Reykjavík, Hvalfjörður (le « fjord des baleines ») est étonnamment peu visité. Pourtant, c’est un endroit superbe pour faire de longues balades au calme. 

Le sentier qui mène à Glymur, l’une des plus hautes cascades du pays, commence ici. On y trouve aussi des traces d’histoire, comme d’anciens bunkers datant de la Seconde Guerre mondiale. Un mélange rare de nature et de mémoire.

Arnarfjörður

Situé au cœur des Fjords de l’Ouest en Islande, ce fjord long de 30 km pour environ 5 à 10 km de large est entouré des plus hautes montagnes de la région avec sur son côté nord avec les Alpes des Westfjords dont certains sommets approchent les 1000 mètres.

On retrouve aussi dans cette région les sublimes chutes d’eau de Dynjandi en forme de voile de la mariée, mais aussi une partie de l’étonnante piste 622, accessible seulement en 4×4, et qui longe la côte dans de superbes paysages (attention car la route peut être submergé par la mer selon les marées).

Arnarfjordur

Une nature discrète mais bien vivante

Dans ces fjords isolés, la nature ne fait pas de bruit, si ce n’est le bruit des vagues, mais elle est partout. Il suffit de ralentir un peu pour la remarquer. Vous pourrez parfois admirer des phoques qui dorent au soleil, des dizaines d’oiseaux marins tournent en rond, crient, nichent sur les falaises ou bien des baleines qui nagent dans leurs eaux calment. En été, les macareux colorés reviennent sur la côte pour se reproduire. On peut les observer de très près, surtout à Borgarfjörður Eystri, sans qu’ils semblent dérangés.

Sur terre aussi, des animaux voguent à leurs occupation, avec bien sûr les moutons qui dominent. Ils sont partout : sur la route, dans les fossés, sur les pentes raides où l’on se demande comment ils tiennent debout. Et puis, parfois, on aperçoit un renard polaire, rapide comme une ombre, ou un renne solitaire dans les montagnes de l’Est.

La flore, elle aussi, a son charme discret. En été, les mousses et les lichens couvrent les rochers comme un tapis ancien. Des petites fleurs violettes ou jaunes poussent entre les cailloux. Rien de spectaculaire, mais tout est là, précis, tranquille, bien à sa place. Comme si la nature ici n’avait jamais été dérangée.

Chute de Dynjandi en Islande

Y aller sans se ruiner : quelques conseils pratiques

Trouver des vols abordables pour l’Islande peut parfois relever du casse-tête. Les tarifs varient beaucoup en fonction de la saison, mais aussi (et on y pense moins) selon votre lieu de recherche. En effet, certaines compagnies ajustent leurs prix en fonction de la localisation géographique.

Certains voyageurs malins utilisent un VPN pour Mac gratuit afin de modifier virtuellement leur localisation (par exemple depuis un autre pays) et comparer les prix des vols. 

Cela ne garantit pas systématiquement une réduction, mais dans certains cas, les écarts de tarifs peuvent être surprenants, surtout pour les trajets internationaux ou en haute saison.

Faire une simple recherche via un VPN permet parfois de tomber sur une offre qu’on n’aurait jamais vue autrement. L’idée n’est pas de compliquer les choses, mais simplement d’explorer toutes les options. Parfois, un clic suffit pour économiser.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici